Synopsis : Novembre 2003. Aureliano a 28 ans. Anarchique et anti-militariste, passionné de cinéma et plein de vie, il est bien décidé à la croquer à pleine dents. Quand on lui propose de partir précipitamment travailler comme assistant réalisateur dans la préparation d’un film qui se déroule en Irak, il accepte cette mission avec enthousiasme et passion, en dépit des craintes de ses proches, qui tentent par tous les moyens de lui démontrer que l’aventure s’annonce dangereuse. Il se trouve bientôt au centre d’un monde qui finira par détruire ses grandes illusions sur l’humanité. (20 SIGARETTE) 20 cigarettes : c’est exactement le nombre qu’il aura le temps de fumer avant de faire le grand saut de l’autre côté du miroir.
L’avis du Festival : Un récit autobiographique, poignant et réaliste, qui pourrait reposer sur une célèbre citation de Paul Valéry : » La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ». Le film commence comme une comédie et bascule soudain dans le drame, certes, mais surtout dans la vie tout simplement. La vie meurtrière et injuste, qui frappe aveuglément. Le point fort du film reste l’ambiance incroyablement légère du début, une première partie articulée autour de l’insouciance et du peu de sérieux que l’on accorde aux soldats dans le désert et qui n’en finissent plus de compter les cigarettes.