Film présenté en 2011

Réalisateur

Luca Guadagnino

Durée

1 h 58

Genre

Mélodrame

Type

Acteurs

Tilda Swinton Flavio Parenti Edoardo Gabbriellini Alba Rohrwacher Pippo Delbono Maria Paiato
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AMORE – IO SONO L’AMORE

Synopsis : Dans le château des Recchi, une riche famille d’industriels milanais, Emma, loin de sa Russie natale coule des jours monotones, enfermée dans un style de vie fait de réceptions, de dîners et de conventions. Depuis son immense demeure, elle veille sur les siens, impulsant un rythme qui se situe entre devoir et convenance. Jusqu’au jour où, tandis que l’entreprise familiale est confiée contre toute attente à l’un de ses fils, elle croise le chemin d’un cuisinier. Le jeune homme réveille alors quelque chose au plus profond de son être. Un sentiment ancien, presque oublié qui déclenchera la passion et la ramènera sur le chemin de la vie, mais à quel prix ?

L’avis de Guillemette Odicino – Télémrama : Le titre original, Io sono l’amore (Je suis l’amour) est un film ambitieux. Il se présente comme un opéra en trois actes, truffé de références. « La première scène, un repas familial chez de iches industriels milanais, est époustouflante et très viscontienne, digne des Damnés. D’autres plans, qui isolent, dans un grand hall en marbre beige, une mère de famille, soudain éveillée à la passion, ne déplairaient pas à Antonioni ».

L’avis de Goeffrey Crete – L’excessif : « Une simple bouchée, un gros plan, une note de musique, et Amore dépasse le cadre de sa simple histoire pour directement s’adresser à notre sensibilité. . Rares et marquants, ces moments représentent le meilleur d’un film empreint d’une liberté et d’une énergie presque trop déstabilisantes. »

L’avis du Festival : Le film repose sur l’identification et l’émancipation d’une femme prise au piège d’une dynastie industrielle, d’une classe sociale assommée par ses propres règles de conduite. C’est un film absolument somptueux dans tous les sens du terme. Luca Guadagnino rend ici un vibrant hommage à l’atmosphère paisiblement désuète d’un Milan intemporel, emportée par la musique enivrante de John Adams, mais également à la grande comédienne Tilda Swinton, lumineuse, toute en élégance et en mystère. Le réalisateur la filme avec une fascination quasi obsessionnelle, jusque dans sa coiffure- si vous êtes bien attentif, vous reconnaîtrez un célèbre chignon, que portait en d’autre temps Kim Novak dans « Sueurs froides », un clin d’œil à un autre maître, anglais cette fois. Mais aussi jusque dans sa garde robe d’une classe inouïe, qu’elle abandonnera peu à peu au profit de matières plus vivantes et plus naturelles.

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Dates et Horaires