Synopsis : Un premier crime à l’âge de 9 ans, une réputation d’envergure à 27 ans. Le gangster Renato Vallanzasca défraie la chronique en Italie. Son charme et son humour gagnent le coeur de la plupart des Italiens, malgré les violences commises par son gang. Arrêté à maintes reprises et aujourd’hui condamné à une quadruple perpétuité, celui qu’on surnomme « La Fleur du mal » s’est joué des institutions pénitentiaires et a créé sa propre légende.
L’avis du réalisateur :« Lorsqu’on m’a proposé de faire un film sur Vallanzasca, j’ai accepté avec enthousiasme, tout en sachant que ce film allait susciter de nombreuses réactions. Mais c’est un risque qu’on court quand on décide de raconter une histoire dont les protagonistes sont encore en vie et surtout quand on touche, même si c’est avec grand respect, à des blessures encore ouvertes qui ne cicatriseront malheureusement jamais. »
L’avis de Thierry Gandillot – Les Echos : Polar frénétique et brillant, « L’Ange du mal » ne raconte pas seulement l’histoire de ce Mesrine transalpin. C’est aussi la description d’une époque, d’un système politique – les années de plomb -et d’une ville, Milan. Le film est porté par des acteurs galvanisés à l’image d’un Kim Rossi Stuart impressionnant dans le rôle de Vallanzasca. Avec Michele Placido, le réalisateur de « Romanzo criminale », le cinéma italien poursuit sa plongée sans concession dans les années de plomb.