Synopsis
Revue de presse
Cine Europa : Après avoir incarné Giulio Andreotti dans Il divo et un sénateur du parti Popolo della Liberta dans Bella addormentata, Toni Servillo revient sous les traits d’un homme politique (et même deux) dans Viva la libertà, de Roberto Andò. L’acteur napolitain aux multiples talents tient deux rôles : Enrico Oliveri d’un côté, politicien en crise, secrétaire du principal parti de l’opposition, qui selon les sondages est de moins en moins soutenu ; Giovanni Ernani de l’autre, son frère jumeau, un philosophe tout juste sorti d’un hôpital psychiatrique, bipolaire et génial. Ce film, qui oscille entre légèreté et sérieux, est une adaptation de l’œuvre de Paolo Viola Il trono vuoto (littéralement, le trône vide) et raconte l’histoire d’une fuite. Comme le pape de Habemus papam de Nanni Moretti, Enrico Oliveri se soustrait à ses engagements et ses responsabilités du jour au lendemain après avoir fait l’objet de vives critiques lors d’un meeting, et part se réfugier en France, dans la maison d’une amie de longue date (Valeria Bruni Tedeschi). Son assistant (Valerio Mastandrea) ne sachant que faire pour justifier son absence, décide de le remplacer par son frère jumeau, ce qui est de la folie lorsqu’on connaît son manque de fiabilité.
Notre avis : Une fable philosophique sur la politique… Le film a remporté le prix du meilleur scénario aux David di Donatello et aux Nastri d’Argento en 2013, tandis que Valerio Mastandrea a remporté le David du meilleur second rôle. A voir !