SYNOPSIS : Bastiano Tansu n’a pas de mots mais beaucoup de plomb pour venger ceux qu’il aime dans la Gallura de 1849. L’Église et la monarchie font ce qu’elles peuvent pour gouverner l’ingouvernable, l’interminable querelle entre les familles Vasa et Mamia. Le mariage jamais célébré entre Pietro Vasa et la fille d’Antonio Mamia est à l’origine de la guerre privée qui massacre sans scrupules femmes et enfants. Bastiano, le cousin de Pietro, est le plus féroce de tous ; seule Gavina, la jeune fille d’un fermier local, fait une brèche dans son cœur…
L’avis du festival : Pour le retour de notre fenêtre ouverte sur la création cinématographique sarde, c’est la Gallura, au Nord de l’île (la Corse n’est jamais loin…) qui est à l’honneur cette année, avec ce western identitaire parlé en gallurese et qui exploite les codes propres au genre en les ramenant à l’insularité, à la Méditerranée, à ses paysages, à sa culture, à son histoire. Il muto di Gallura aurait réellement existé… Une belle réussite !